[''Ανών. Bell. 25, 9α, β. Ο Α. J. H.Vincent (Notices 53) δίνει την ακόλουθη ερμηνεία του κομπισμού και του μελισμού (α, β), που είναι βασικά διαφορετική από εκείνη του Βρυέννιου (γ) και του Bellermann (δ):
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ΑΝΟΝΥΜΕ
MANUEL DE L'ART MUSICAL,
M. J.-H. VINCENT.
Ανών. Bell. 25, 9α, β. Ο Α. J. H.Vincent (Notices 53)
53 Κεφον ις'. ΠΕΡÌ ΤΩΝ ΤΟΫ MÉΛOΥΣ ΣΧΗΜÁΤΩΝ.
Τὰ δὲ τοῦ μέλους ὀνάματά τε καὶ σημεῖα καὶ σχήματα οὕτω τέτακτα· πρόσληψις, ἔκληψις, πρόσκρουσις, ἔκκρουσις, προσκρορσμὸς, ἐκκρουσμὸς, μελισμὸς, κομπισμὸς, τερετισμός.
[146] Quoique l'auteur ne donne pas les définitions de ces deux figures, il n'est guère permis de douter, d'après ce qui précède et ce qui suit, et d'après la manière indiquée pour leur solmisation, qu'elles ne soient également, par rapport aux deux précédentes, savoir, le proscrousmus et l'eccrousmus, ce que sont la proslepsis et l'eclepsis par rapport à la proscrousis et à l'eccrousis ; en d'autres termes, les nouvelles figures paraissent ne différer des précédentes que par l'addition de la ligature. Toutefois nous ne pouvons nous dissimuler qu’ici notre traduction en notes modernes ne soit plus ou moins conjecturale. Nous observerons encore, relativement au mot·κομπισμὸς, qu'il paraît se prendre quelquefois généralement pour toute espèce d'ornement du chant. Témoin cette phrase de l'Hagiopolite (fol. 19 v. l. 5 et suiv.) : Πρὸς τὴν τῶν ᾀρμάτων κροῦσιν λυσιτελεστέρα ἡ [sous-ent. συμφονία et aj. τοῦ] διὰ πασῶν... περιττεύουσα καὶ πλεονεκτοῦσα, καὶ τοῖς κομπισμοῖς ἰδικῶς: « Les meilleurs accords pour l'accompagnement des voix sont ceux qui excèdent et dépassent les limites de l'octave, particulièrement quand on y emploie des ornements. — Je soupçonne fortement le mot κομπισμός d'être une altération de καμπισμός: ainsi, dans Hésychius, καμπαί, dans Aristophane (nui.), ᾀσματοκάμπτης, et dans Cicéron (De orat. IIΙ, XXV) : vocis flexionet et fulsae voculœ (cf. encore, dans Pline, la description du rossignol). On trouve même κόμπος et κόμμος en plusieurs endroits de nos manuscrits, au lieu de κομπισμός, dont les deux premiers mots m'ont paru être une altération. M. Bellermann se contente, à la vérité, de changer dans le texte κόμμος en κόμπος, en distinguant, d'ailleurs, cette figure du κομπισμός (p. 20); mais il résulte de ce qu'il dit à la page 23 (au bas de la note), que nous sommes entièrement du même avis, et que, s'il n'a pas écrit partout κομπισμός, c'est uniquement par respect pour le texte des manuscrits, réserve que je ne me permettrai pas de blâmer.
http://remacle.org/bloodwolf/erudits/anonyme/musique2.htm#_ftn148