[''Κατά τον Πλούταρχο (Περί μουσ. 1141Β, 29) ο Πολύμνηστος ήταν ο πρώτος που καθιέρωσε στην πράξη την εκβολή και την έκλυση (βλ. λ. έκλυσις ).'']
PLUTARQUE
ΠΕΡΙ ΜΟΥΣΙΚΗΣ
Πλούταρχο, Περί μουσ. 1141Β, 29
(286) Πολυμνήστῳ δὲ τόν θ΄ ὑπολύδιον νῦν ὀνομαζόμενον τόνον ἀνατιθέασι, (287) καὶ τὴν ἔκλυσιν καὶ τὴν ἐκβολὴν πολὺ μείζω πεποιηκέναι φασὶν αὐτόν.
(287) D'après les théoriciens (Bacchius, § 41-42 ; Aristide Quintilien, I, 10, p. 28 Meib.), ces deux intervalles exceptionnels, θάτη τῶν διαστημάτων, représentent l'un, l’ἔκλυσις, un intervalle descendant de trois diésis enharmoniques (3/4 de ton), l'autre, l’ἐκβολή, un intervalle ascendant de 5 diésis (5/4 de ton). (Nous avons vu plus haut, note 111, que, d'après Aristide Quintilien, l'intervalle ascendant de 3 diésis s'appelait σπονδειασμός ; aucun auteur ne donne le nom de l'intervalle descendant de 5 diésis.) Bacchius prétend (§ 37) que ces deux intervalles se rencontraient dans le genre enharmonique; cela peut être vrai de l’ἐκβολή (voir, par exemple, note 116, fig. 10, dans le diagramme du phrygien enharmonique : l'intervalle entre le La et le Si altéré est une ἐκβολή), mais l'intervalle ne faisait pas partie de la gamme enharmonique ; il en est de même de l’ἔκλυσις. En revanche, les deux intervalles se rencontraient dans la gamme du diatonique mou, μαλακόν (fig. 33), dont l'invention, dès lors appartient peut-être à Polymnestos : ce genre « amolli » convient à l'auteur des Πολυμνήστεια. — Les mots πολὺ μείζω n'ont aucun sens. Nous supposons qu'un commentateur aura écrit en marge de αὐτόν : Πολύμνηστον ou Πολύμνιστον et ce mot négligemment écrit ou abrégé se sera introduit dans le texte sous la forme πολὺ μείζω.
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/Plutarque/musiquegr.htm#286