[''Σύμφωνα με το συγγραφέα Αλέξανδρο, στο βιβλίο του Συναγωγή (Συλλογή) των περί Φρυγίας (Πλούτ. Περί μουσ. 1132F, 5), ο Ύαγνις ήταν ο πρώτος που έπαιξε τον αυλό [που αύλησε] ("Ύαγνιν δε πρώτον αυλήσαι") και έπειτα από αυτόν ο γιος του Μαρσύας και κατόπι ο Όλυμπος (1133F, 7).'']
PLUTARQUE
ΠΕΡΙ ΜΟΥΣΙΚΗΣ
Πλούτ. Περί μουσ. 1132F, 5
22) (22-24) Ἀλέξανδρος δ΄ ἐν τῇ Συναγωγῇ τῶν περὶ Φρυγίας κρούματα Ὄλυμπον ἔφη πρῶτον εἰς τοὺς Ἕλληνας κομίσαι, (23) ἔτι δὲ καὶ τοὺς Ἰδαίους Δακτύλους· (24) Ὕαγνιν δὲ πρῶτον αὐλῆσαι, εἶτα τὸν τούτου υἱὸν Μαρσύαν, εἶτ΄ Ὄλυμπον·
(24). Hyagnis ou 'Αγνις; (Clem. Alex. I, 16, p. 789 Migne; mosaïque de Trêves, Antike Denkmaeler, I, 49), c'est-à-dire sans doute Wagnis, est probablement un dieu phrygien de la région de Célènes où le place la Chronique de Paros (1. 19-20). Ramsay le rapproche de Hyès = Attis. On lui attribue de nombreuses inventions : 1° la flûte, ou du moins l'art d'en jouer (marbre de Paros; Plut. infra, §82; Dioscoride, Anth. Pal. IX, 340); 2° le tricorde (Clem. Alex.) ; 3° le genre diatonique τὴν διάτονον ἁρμονίαν? peut-être faut-il lire τὴν ἁρμονίαν, l'enharmonique ; Clem. Alex.) ; 4° l'harmonie phrygienne (marbre de Paros, Aristoxène fr. 70=FHG. II, 287, Ath. XIV, 624 B); 5° les nomes (aulétiques) Μετρός, Διονύσου, Πανός, et un quatrième dont le nom est perdu (marbre de Paros). D'après Callistrate d'Héraclée (FHG. IV, 353) il aurait appris l’aulodie des Mariandynes. — Marsyas le Silène est originairement le dieu du fleuve Marsyas, qui coulait à Célùnes et était censé sortir d'un étang où poussaient des roseaux propres à la fabrication des embouchures de flûte (Strabon, XII, 8, 15 ; cf. Pausanias, X, 30, 9); à partir du Ve siècle, il symbolisa en Grèce la musique de flûte phrygienne, en opposition avec la musique de cithare d'Apollon. On le fait quelquefois, comme ici, fils d'Hyagnis (Suid. Ὄλυμπος, 2°), d'autres fois, de Maiandros, d'Oeagros, même d'Olympos (Apollodore). On lui attribue souvent l'invention de la flûte double et de la syringe (Métrodore de Chios, FHG. III, 205, etc.). Clément (I, 16, p. 789 M.) fait de Marsyas l'inventeur des harmonies phrygienne (de même Pline VII, 204), mixophrygienne (?) et mixolydienne. — Pour Olympos, voir plus loin, notes 76 suiv.
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/Plutarque/musiquegr.htm#024a